Interview Laura Pierucci – Pharmacie de la piscine Agde (Mediprix)
Laura, est ce que tu peux te présenter brièvement, qui es- tu ? quel est ton parcours professionnel ?
Je suis docteur en pharmacie ; j’ai fait mes études de pharmacie dans le sud, en parallèle de mon cursus, j’ai travaillé chez Sephora pendant 6 ans. Après mon diplôme et ma thèse, je suis partie sur Paris où, j’ai travaillé dans diverses pharmacies, avec des gens plus ou moins bienveillants. Ensuite, j’ai géré une pharmacie toujours sur Paris et c’est là où, j’ai rencontré Julie d’ailleurs.
Aujourd’hui tu es la titulaire de la Pharmacie de la Piscine à Agde, dans l’Hérault. Peux-tu nous raconter l’histoire de ce retour dans le Sud de la France ?
Paris c’était sympa mais mon ancienne association se passait très mal et n’avait aucun respect pour les jeunes pharmaciens installés ; d’où le retour aux sources dans ma région natale car je suis originaire de Sète. En arrivant, j’ai repris la pharmacie de la Piscine sur Agde qui fait un passage de 500 clients/jours mais principalement pour des médicaments !
Tu fais partie de MEDIPRIX, peux-tu nous expliquer en quelques mots qu’elle est la philosophie globale du groupement ?
Mediprix, ce sont des pharmaciens engagés. Il y a une très bonne entente entre les pharmaciens... personne n’essaie de tirer le drap de son côté ! Que ce soit petites, moyennes ou grosses pharmacies, tout le monde travaille ensemble et s’entraide.
Il n’y a pas non plus de problèmes d’égo avec les dirigeants du groupement ce qui est très important et très appréciable. Ensuite, la charte graphique me plaisait beaucoup et la philosophie également.
Je connaissais aussi beaucoup de personnes faisant déjà partis du groupement, car il faut savoir que MEDIPRIX est très installé dans le sud mais s’étend également largement, de plus en plus, sur tout le territoire Français, et aujourd’hui nous sommes à plus de 150 officines.
Quel regard portes-tu sur le métier de pharmacien aujourd’hui, son évolution et ses missions ? Quelle est pour toi, en 2021, l’essence de ton métier ? J’imagine que les lignes ont bougé avec la situation que nous connaissons depuis plus d’un an…
Complètement ! Les lignes ont bougé et dans le bon sens ! C’est-à-dire que le pharmacien revient quand même au centre de son métier. Grâce (malheureusement) à la pandémie, l’État nous a remis au centre du parcours santé, où nous sommes enfin considérés comme des vrais personnels de santé, des vrais médicaux.
On nous a donné beaucoup de nouvelles fonctions et de nouvelles responsabilités qui certes, prennent du temps, mais qui sont très intéressantes ! Et elles sont surtout nécessaires parce que, finalement, le maillage officinal et territorial fait qu’aujourd’hui, tout le monde a accès à une pharmacie.
Oui donc finalement, vous êtes un maillon essentiel de la chaine de santé !?
Oui complètement, mais tout le monde ne le voit pas ou ne le voyait pas comme ça ! On reste encore pour beaucoup, même si c’est en train de changer et tant mieux, des épiciers et des commerçants ! Peu de personnes savent exactement ce qu’est réellement le métier de pharmacien et les études qu’il y a derrière, par exemple.
Comment perçois-tu l’arrivée de la naturalité et de la clean beauty en pharmacie ? Quel regard portes-tu sur ce segment qui prend de plus en plus d’ampleur ? Quel est ton regard sur la place que la clean beauty se fait dans la parapharmacie ?
C’est très bien parce que ça correspond totalement à l’essence du métier du pharmacien. Pourquoi la Clean Beauty et tout ce qui attrait à la naturalité était en GMS, alors qu’il y a zéro formation pour le personnel et pas en pharmacie, alors que nous avons le gage médical et le gage santé dans ce domaine ?
C’est toujours aujourd’hui aussi dans des parfumeries où ils n’emploient plus de personnes avec un BEP ou un CAP esthétique ! Moi-même quand je travaillais chez Sephora, j’étais certes, étudiante en pharmacie, mais je n’avais aucune formation.
Alors qu’en pharmacie, hormis quelques grosses officines qui n’ont en rayon que des animateurs payés par les marques et les laboratoires, dans la majorité des cas nous embauchons des personnels diplômées, que ce soit des BP préparateurs, des esthéticiens et des pharmaciens.
Je crois que tu as une histoire particulière avec Exertier et Julie… est ce que tu peux nous raconter ta rencontre avec la marque et avec Julie ?
Oui, j’ai rencontré Julie, quand j’étais responsable d’une pharmacie sur Paris. J’ai été sa première cliente, elle est revenue me voir deux fois ! Et au début, j’avoue que je ne voulais pas la référencer car la marque n’était pas connue !
En revanche, j’ai beaucoup accroché avec Julie, sa personnalité et son histoire. Le fait que ce soit du made in France, et même plus du made in Savoie au cœur des montagnes... tout cela m’a séduite.
Et comme on m’avait donné ma chance plusieurs fois dans ma carrière, j’estimais qu’à mon tour je devais donner sa chance à Julie, à sa marque et à son projet.
Je me souviens très bien, à la fin j’ai dit : "ok on y va, on le fait !"
C’était vraiment au tout début et j’étais très contente de travailler avec elle parce qu’il y avait un vrai suivi ; elle ne connaissait pas tout à fait le monde de la pharmacie et malgré tout, elle nous accompagnait à fond, elle avait trouvé des supers animateurs qui venaient animer et former les équipes sur le point de vente.
Tu es donc notre cliente 001 !
Oui et j’en suis ravie parce que j’aime beaucoup Julie ; elle a beaucoup d’énergie et elle a mis une énergie énorme dans la création de sa marque, elle y croyait et elle a eu raison ! Elle a géré de A à Z son projet ! Elle s’est lancée sur un créneau en pharmacie qui n’existait pas du tout à l’époque, parce que ça doit faire bien 6 ans maintenant, non !?
Oui tout à fait ! Et nous avons été les premiers en Clean beauty à être distribués en pharmacie !
Oui voilà donc, c’était quand même un sacré pari ! Un sacré pari parce dont elle a été le précurseur, en étant sur quelque chose de particulier quand même, qui était l’Orchidée de Savoie donc, assez ciblé et pas forcément très connu.
Elle a très bien su le placer. Tout est très bien étudié, que ce soit le packaging, les contenants, l’image de la marque et surtout, il y a ce vrai suivi du pharmacien qui est primordial pour nous !
À partir du moment où l’on passe commande jusqu’à ce que ça arrive en rayon, il y a un passage de l’équipe régulier, avec des formations très régulières, des groupes WhatsApp mis en place avec les équipes de vente pour être en contact permanents avec elles donc voilà, je suis ravie !
En arrivant à Agde c’est vrai que j’ai attendu un peu ; il fallait que je voie ce que ça donne… Au bout de 2 ans d’installation, j’ai vu que ça tournait, que mon équipe était stable. J’ai surtout dans cette équipe des personnes qui sont très branchées parapharmacie et qui ont vraiment fidélisé leur clientèle !
Du coup, j’ai recontacté Julie pour qu’on puisse réimplanter Exertier et ça tourne très bien puisque, pour une officine qui à la base ne fait pas beaucoup de parapharmacie, je vends environs 40 produits par mois.
Tu distribues Exertier depuis ses débuts, que penses-tu de l’évolution de la marque et des produits ?
La marque évolue très bien puisque à l’époque, quand j’ai commencé à la référencer, il y avait 3 produits je crois. Les packagings n’étaient pas du tout les mêmes, la marque grandit, elle s’étoffe de plus en plus, les réseaux sociaux amènent les gens à connaître un peu plus même si dans le sud, c’est vrai que c’est un peu plus compliqué mais oui, très belle évolution !
Que penses- tu de la philosophie de la marque et du message de confiance en soi que Julie souhaite adresser à toutes les femmes, au travers de ce qu’elle appelle le « french aging » et le « french glow » ?
Je trouve ça très bien ! Le problème c’est que comme c’est du franglais , c’est vrai que suivant les régions, ce n’est pas très bien perçu ou du moins pas comme ça devrait l’être et le message passe peut-être un peu moins bien. Il faut se remettre au niveau du consommateur… mais ça viendra, ça viendra !
Ta vision à toi du « bien vieillir », en tant que femme ?
C’est important ! Ma vision, c’est essayer d’avoir une hygiène de vie irréprochable ; ce qui est compliqué quand on travaille beaucoup ou même sans travailler beaucoup en fait ! L’hygiène de vie pour moi est la clé mais dur à tenir sur le long terme !
À quoi ressemble ta salle de bain ? Est-ce qu’il y a du Exertier dans tes placards ? (Ou est ce qu’il y en a eu ? )
Oui le contour des yeux ! J’ai été très longtemps sur le contour des yeux Sisleÿa et j’ai retrouvé les effets du Sisleÿa à moindre prix, avec plus de naturalité dans le Soin Regard de la gamme Miracle du Miel d’Exertier !
Si tu devais n’emporter qu’un seul produit Exertier en Week-end, tu choisirais lequel ?
Le Soin Regard !
Exertier et Laura Pierucci c’est une histoire qui roule alors ?
Tout à fait !!!
Merci Laura !